Perdue à Argenta ... [LIBRE]

Le matin étirait ses pâles rayons solaires sur la petite ville d’Argenta, baignant alors les ruelles d’une clarté agréable et douce. Le ciel rabêtissait des teintes azurées et voyait glisser le long de sa voute bleuté, de petit nuages de coton blanc. Aaaah ! Quelle belle journée !

Pourtant, une petite ombre ne semblait apprécier que peu cette journée ensoleillée…
Ariane était étendue là, sur la branche d’un arbre, les bras pendant dans le vide, la joue posée contre l’écorce du végétal ancestral qui régnait en bordure d’Argenta . Elle gémissait régulièrement qu’il faisait trop chaud et que le soleil n’était pas agréable mais seuls les nuages semblaient entendre ses complaintes et ses marmonnements.
Une fillette passa tout près de l’arbre, et, naturellement, Ariane se laissa observer sans vraiment réaliser que la gamine était une dresseuse… Pourtant, lorsque celle-ci se mit à crier qu’elle voulait ce pokémon, Ariane se redressa d’un bond, manquant soudainement de chuter de son perchoir.
Elle finit par s’étirer, soupirer, et fixer cette fillette qui semblait surexcitée :

• « -Hey toi ! Tu veux être mon pokémon ?!! »

Ariane pencha la tête sur le côté, son chapeau sur la tête, et laissa son regard d’or s’encrer dans celui de l’enfant, un sourire mauvais sur les lèvres. Elle cessa tout mouvement, laissant cette situation tournée au « glauque » mais à vrai dire, cette mise en scène n’était destinée qu’à faire fuir cette petite humaine qui cherchait à l’importuner. Après tout, elle ne pouvait pas attaquer sans raison, sans quoi, elle subirait un contrecoup plus ou moins puissant venant des dresseurs des alentours…
Et, comprenant que la fillette semblait destabilisée, Ariane sauta gracieusement au sol et finit par se pencher sur l’enfant en murmurant d’une voix aussi glaciale que la caresse d’un spectre :

• -Tu veux jouer avec moi ? …

Elle ne lâcha plus son regard, et la fillette finit par partir en courant en criant qu’un méchant pokémon l’embêtait, cela attira donc l’attention de deux autres dresseurs qui approchèrent aussitôt, mettant en fuite la jeune Magireve qui opta pour les toits.
Ses pas silencieux et gracieux la guidèrent bien vite sur le toit du centre pokémon où elle croisa un roucool qui la dévisagea avec surprise, ce n’était pas un roucool qu’elle voulait !

Ariane chercha du regard un coin à l’ombre où elle pourrait peut être retrouver Rodrigue, mais l’absol ne semblait nulle part. Aïe aïe aïe … Rodrigue… Où étais-tu ?
Mais.. Si elle ne le voyait pas c’était que… Non ! Rodrigue ne pouvais pas se faire la malle sans elle ! Rodrigue ! Rodrigue ! RODRIGUE !!!
La jeune fille fut soudainement prise de panique, cherchant désespérément du regard une tache blanche et noire dans un coin sombre… En vain..
Rodrigue … ?

La demoiselle sauta à terre et fonça au cœur d’une ruelle, terrifiée, et se rendit compte bien vite qu’il s’agissait d’un cul de sac…
Elle vint s’asseoir dans un coin, le visage caché derrière son chapeau et ses cheveux, les genoux rabattu contre son ventre tout en murmurant à son être terrifié par l’absence de son protecteur :

• -J’ai pas peur… J’ai pas peur… Rodrigue va arriver… Je ne tremble pas, c’est pas vrais… Il fait juste froid… C’est tout… ?

Un pas se fit entendre, puis deux, et très vite, la demoiselle rejeta ses mèches en arrière d’un mouvement de tête tout en replaçant son chapeau et, mettant fin à ses tremblement tout en retrouvant sa voix assurée, elle s’exclama d’une voix mécontente :

• -J’pas peur ! D’accord ! Alors sort de là sinon je te transforme en saquedeneu rose !

Bah quoi...?

Un rire amusé suivit cette répliqué. Rodrigue était la, planté devant la jeune fille. A vrai dire, il n’avait jamais été un gros dormeur, surtout depuis qu’il était sous sa forme humaine. Tôt ce matin, le ciel était encore pâle, il était parti se balader au travers de la ville, réperant les bâtiments qui pourraient l’interessé, tels que le centre pokemon, ou le repère de bouffe. Il s’était baladé au travers de toute la ville, sa faux sur l’épaule en silence, ignorant le regard de toutes les personnes présentes autour de lui. Oui il était un Absol, oui il portait malheur aux gens, et oui il n’en avait rien a faire.
Suite a cela, il avait prit connaissance des alentours de la ville, la quittant donc temporairement, afin de chercher les repaires des pokemons qui pourraient le nourrir, ou bien les buissons de baies. Enfin, il avait prit un long moment aux cotés d’une rivière calme a se laver, et a laver sa faux tranquillement. S’était tellement plus agréable d’être humain, tellement plus pratique aussi. Après tout, alors qu’il était a quatre patte, il devait trouver des subterfuge pour nettoyer sa corne. Alors que la, il suffisait de passer sa main sur la lame pour en ôter les différentes saleté.
Rodrigue commencait réellement a apprecier son nouveau corps. Il voyait la vie sous un autre angle, et ce n’était pas pour lui déplaire. En effet, tout sa vie, il l’avait passé a la hauteur des genoux des humains. Maintenant, il était bien plus haut, et cela lui facilité la vie. Quand avant il avait besoin de ses pouvoirs pour attraper quelque chose en hauteur, maintenant il lui suffisait de tendre la main. Son horizon de vie était considérablement agrandi !
Une fois son petit moment au calme, Rodrigue traversa de nouveau la ville, pour aller retrouver sa compagne qu’il avait laissé dans un coin en train de dormir. Cependant, en revenant il entendit une gamin pleurer dans le sjupons de sa mère qu’un pokemon l’embêtait. Cela ressemblait bien a sa petite Ariane… Il continua a se diriger, croisant alors deux hommes a la recherche visiblement d’un pokemon. En tendant l’oreille, il comprit tout de suite qu’ils avaient mit en fuite sa petite compagne. Rodrigue soupira profondément, et tourna les talons, a la recherche de sa protegée.
Tout en revenant vers la ville, il reflechissait ou elle avait pu se planquer… Un magirêve se planque dans les endroits sombres. Cette ville ne regorgeait pas de centaine de millier de ruelles sombres, il allait donc être simple de la retrouver. Tranquillement le pokemon blanc passa de ruelle en ruelle, jusqu’à la trouvée, a moitié cachée dans la pénombre. Alors qu’il s’approchait, la demoiselle lui avait clairement dit qu’elle était terrifiée, et cela avit amusé Rodrigue :

Dit-il celui qui tourmente enfant et adulte par sa simple présence. Finalement le jeune homme fit un sourire a la demoiselle, avant de lui tendre la main en disant simplement :


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Après la pluie, venait le beau temps, voila ce qui avait traversé l’esprit de Rodrigue, quand celui-ci avait vu la jeune femme chasser ses larmes pour laisser place a un enthousiasme débordant. Le duo sorti de la petite ruelle sombre, pour se mettre en pleine lumière. C’est alors que sa petite compagne de route le bombarda de question, lui énumérant tout ce qui lui passait par la tête. Quand elle en vint a penser a des choses folles telles qu’une grotte ou des objets étrange, Rodrigue sourit, avant d’exploser de rire, quand elle demanda s’il avait trouvé un œuf.
L’absol répondit alors, un rictus amusé sur le bord des lèvres :


Le blandinet regarda la jeune femme flotter autour de lui avec un leger sourire amusé : qu’il aurait aimé pouvoir faire ainsi, quitter le sol… Il soupira, avant de voir la demoiselle partir dans le sens inverse de la ou ils devaient aller. Le jeune homme rigola légèrement, sans bouger, s’appuyant sur sa faux en attendant, puis quand il vit la jeune femme revenir a reculons vers lui, il lui tapotta le haut de la tête, en souriant, puis de la faux, il montra une direction, de l’autre coté donc, manquant de blesser un humain qui passait par la. Mais Absol n’en avait rien a faire, il parti, tout en glissant son bras dans celui de la demoiselle.
Tranquillement, ils traversèrent une bonne partie de la ville, pour échouer devant un grand tableau d’affichage, ou une carte de toute la région était affichée, et a coté il y avait des papier qui donnait des missions. Enfin, sur cette carte, il y avait une pokeball indiquant ou ils étaient. Le pokemon tenebre se dressa donc devant, et de sa main gantée de noir sur ladite pokeball en disant :


Il pointa alors Lavanville. Puis, il se poussa pour laisser la demoiselle regarder a son tour, avant qu’il ne mémorise le chemin. C’est alors qu’il se souvent d’une conversation qu’il a entendu, et un sourire amusé fleurit sur ses traits. Il finit par passer la faut dans l’autre main, afin de prendre un autre appuit, avant de faire tranquillement :


Mais malheureusement, c’était loin, bien plus loin que sa région d’origine, et sa petite compagne de route n’était peut être pas rassurée de prendre le bateau. En effet, le seul moyen d’accédé a l’endroit ou il pourrait se procurer cette pierre, s’était a l’autre bout du monde, sur une région nommée Kalos… Il finit par soupirer, avant de faire, afin de détourner la conversation :


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